Du Sud au Nord, des milliers de Kilomètres, 3 nuits de 12 heures passé dans le bus, des aventures, des visages, des sorties et des découvertes; le Viet Nam est un pays où il faut prendre son temps et aussi faire preuve de beaucoup de patience.
Dans mon ascension vers le sud, je m'arrête dans la ville impériale d'Hué. C'est sous une pluie battante que je me soigne d'une bronchite-sinusite durant 3 jours et où je mangerais également le meilleur plat de mes 5 mois en Asie.
Historique, magnétique, authentique, me voici arrivé à l'ancien royaume des Viet Cong, son histoire, sa lutte, ces contradictions et sa population...
« 50 millions de Vietnamiens et moi et moi et moi, j'y pense et puis j'oublie c'est la vie c'est la vie ». Merci Dutronc, cette chanson a retenti dans mon cerveau bien des fois.
Attachez vos ceintures, fermez les yeux, respirez profondément et vous serez (peut être) prêt à vous lancer dans la ville d'Hanoi: chaotique, bordélique, sur-peuplé et immensément romantique. Pour survivre dans cette ville voici quelques trucs:
Lorsque tu traverses une route, ne regardes jamais le trafic (au risque de rester littéralement 3 heures à attendre), marche lentement, prie et continue ta route jusqu'au (non-existant) prochain trottoir.
Dans les buis-buis de rues, ne penses jamais au fait que les Vietnamiens mangent du chien et lorsque le morceau de boeuf que tu mastiques depuis quelques minutes te paraîtras bien étrange, ne regarde pas le petit chiot au yeux larmoyant qui a l'aire de te dire que tu viens juste de manger sa maman.
Révise tes mathématiques, apprends quelques mots de Vietnamien et tu pourras (peut être) t'en sortir dans les milles-et-une-arnaques qui font (parait-il) parties du charme d'Hanoi.
Quand tu en auras marre du chaos des rues, vas faire une petite retraite paisible au bord du lac où tu apprécieras la drague intense des adolescents Hanoiens.
Si une ambiance hautement Anglo-Saxonne te manque, va te trouver un lit au « Hanoi backpacker hostel », dans 100% des cas tu y trouvera des copains de beuveries et tu pourra même te déguiser en sorcière pour Hallowen. Et si tu as ma chance, dans ton dortoir tu te réveilleras peut être avec un Anglais tout bourré qui croit que TON lit et le sien. Reste calme et « when in Rome do as the Roman do » et fait preuve d'un flegme à tout épreuve (prouvé ça marche)
Ne fais jamais confiance aux enseignes. La propriété des noms n'existe pas au Vietnam, lorsqu'un endroit (restaurant, magasin, hôtel...) marche bien, il est recopié à l'infini. C'est donc sur tes gardes que tu resteras quand le (faux) taxi te ramèneras à ta (fausse) guesthouse après une soirée animé qui s'avérera n'être pas ton hostel officiel et que tu dois (encore) payer des sommes astronomiques pour rejoindre ta vrai guesthouse.
Vas te faire un Karaoké ou peut importe la tonalité de ta magnifique voix, tu sera toujours un meilleur chanteur, que les locaux amateurs en toute occasion, de ce sport national.
Lorsque tu sera finalement bien fatigué, choisis (parmi, au bas mot, 500 agences de voyages, ton meilleur tour pour la Bai d'Along). Si tu es en voyage de noce, prends la plus belle Jonk et apprécies un des endroits les plus romantique au monde. Si tu es en solo, ne pense surtout pas que tu te trouves dans un des plus beau endroit de la planète, seule dans ta cabine avec un tibia en sang puisque bien évidement tu as glissé sur le pont du bateau avec un vieux capitaine qui serait enchanté de te tenir compagnie.
Après cette enrichissante expérience, retrouve tes 2 British fellow voyageurs avec qui tu as voyagé de Saigon à Hanoi (qui eux ont pris L'Along Bai drinking party boat et qui, finalement, ce sont peut être plus amusé que toi) et pars faire une treck à Sapa. Bien sûr tes amis se sont cassés un doigt de pied et ouvert la plante de pied durant leurs beuveries intenses à Along Bai mais veulent tout de même faire 12 km de treck dans les paysages féerique des montagnes du Nord du Vietnam. C'est donc dans une marche lente que tu apprécieras les terrasses de riz à perte de vu, les tribus singulieres de ces régions reculées où l'artisanat et une façon de vivre ancestrale peuplent ces hauts plateaux. N'oublies pas de prendre le home-stay pour apprécier les vielles odeurs de cheveux et autres baveries sur ton oreiller probablement jamais lavé depuis des mois mais où l'alcool de riz te fera bien vite oublier ces nuisances odorantes et où tu t'endormiras aisément bavant à ton tour sur la literie peu fraîche.
Trêve de plaisanterie, j'ai adoré l'Nam (comme disent les voyageurs). Énorme coup de coeur pour la diversité des paysages, le patrimoine historique, l'authenticité des habitants et le dynamisme énorme qui règne des campagnes aux montagnes et des stations balnéaires aux grandes villes.
Instant volé: Cela fait deux heures que je suis dans un café super-branché à Luang Prabang au Laos (trouvez l'erreur). J'ai l'impression d'être à New York et plongé dans la rédaction de mon blog et étant la seule cliente, le serveur à certainement dû penser que ça me ferait plaisir d'entendre l'album complet de Celine Dion... « Je vais chercher ton corps dans les froids dans les blablabla, pour que tu m'aaaaaaaaaaimmmmmmmmmmmes encore... » Ha Celine, toujours le mot qu'il faut.
Franchement, je crois bien que c'est le meilleur post de tout ton blog! Le ptit chiot larmoyant et l'oreiller baveux, mythique!
RépondreSupprimerTu nous a bien fait rire ta mère et moi et bien sur elle s'est bien payé ma tête sur la manière de traverser à Hanoi (elle pense qu'à ta place je serai resté figé que d'un seul coté des rues). En tout cas quelle belle expérience de vie... ça continue à me faire réver.
RépondreSupprimerPetite leçon à Gene qui adore ton blog et qui veux t'envoyer un commentaire. Pour ce faire je suis la procédure pour pouvoir mieux la lui expliquer
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