mardi 29 septembre 2009

Cambodia

Prélude:

Le Cambodge est une réelle expérience en soi. Ni vacance, ni voyage initiatique, ni aventure jackassienne, mais une immersion dans un pays qui regorge d'une histoire aussi ancienne que les ruines d'Angkor mais aussi terrible que le génocide perpétré par les Khmers Rouges.

Un pays plein de contradictions, de superstitions, d'enfants, de mendiants, d'estropiés, de routes en terre et d'une capitale aux goûts enivrants d'une atmosphère d'après-guerre.

Peut être une façon pour le voyageur de se trouver confronté à lui-même. Face à beaucoup de misère et du spectre d'une terrible tragédie encore présente sous forme de pauvreté et de fantômes.

Néanmoins, plusieurs points déterminants font du Cambodge un pays où traîner ses chlaps durant quelques semaines, voir plus. Et je dirais même que le plus important serait de contribuer à une avenir meilleur pour ce peuple. Longue vie au Cambodgiens.

Et voici nos aventures:



Jouer les India Jones dans les temples d'Angkor:

En arrivant à Siem Reap, la ville adjacente aux temples, l'esprit India Jones commence déjà à se propager dans mon sang. Ma soeur est venu me rendre visite pour partager the Ultimate Cambodiane Experience. C'est la pleine saison des pluies et du coup nous avons la chance de visiter ces ruines dans un calme de spéléologue découvrant la terre promise.
Angkor constitue l'un des plus grand site religieux de la terre. Des kilomètres de jungle d'où émergent des temples Indhous dans un premier temps, puis reconverti en Boudhiste dans la suite de son histoire.

Angkor Wat est le plus prestigieux site car il est le plus grand mais aussi le mieux préservé, néanmoins, malgrès sa splendeur sans contexte, ce n'est pas celui qui m'a le plus touché. Angkor Thom, deuxième au palmarès des plus visités est déjà plus « intimiste » mais les mieux, constituent pour moi, les temples où mère nature a retrouvé ces droits.

Fermez les yeux (bon, c'est vrai que ça risque d'être compliqué pour lire la suite mais, ok, autre technique: essayez de retrouver le petit explorateur en herbe que vous étiez dans votre enfance et qui construisait des cabanes dans les bois du Valais, par exemple. Où, encore mieux pour imager: et là encore je vous demande de faire un grand pas en arrière lorsque le dimanche enfin d'après-midi, c'était Esteban qui vous emmenais trouver les énigmes des cités d'or), c'est bon vous y êtes ? Alors suivez moi.
Une moiteur d'outre tombe colle à votre peau, chaque pas fait craquer des brindilles, s'alternent un silence de mort avec le croassement des aigles, les nuages sont bas, vrombissant, près à déverser leurs flots de malheurs et là, dans ce décore tout à fait mystique, se dessine au loin des temples empêtrés dans une jungle tonitruante qui a repris ces droits sur une multitudes de sites du royaume des Khmers.
Pensant relever les mystères de l'humanité, Titi a essayé de planter le rubis bleu dans la 4ième transversale Sud-Est de la tête de Bouhda - les briques ont commencé à détaler sur nos têtes les oiseaux en effervescence croassaient des chants macabres, des bas-reliefs commençaient à surgir des serpents et là sous nos yeux ébahi, une voix venant des bas fond du cinquième Vishnu circulaire nous a suggéré de laisser tomber cette quête, que c'était peine perdu pour toujours. Et, oui, Titit était déçu. Nous aurions été les héroïnes des temps modernes plus fortes que Lara Croft et plus futés que l'inspecteur Derick.

Pour plus d'histoires sur les temples d'Angkor, ben vas falloir vous connectez à notre fameux: http://fr.wikipedia.org/wiki/Angkorns. Pour conclure ce paragraphe, nous avons passé deux jours magnifiques dans les temples conduit par un super chauffeur de tuk-tuk et survécu à la boue qui chaque jour me détruisait mes chlaps les faisant s'enchevêtrer dans les salles mouvants locaux.



La ville adjacente aux temples; Siem Reap est très sympa, nous visitons un village sur l'eau, où, du marché à l'école tous ce fait par pirogue et où la nonchalante et le temps de vivre semble être installé depuis toujours.

Un petit bain de mer au Cambodge? Tu fermes les yeux, prend le bus de nuit depuis Siem Reap mais SURTOUT tu ne les ouvres jamais durant les douze heures qui relie ces deux villes. Je les ai ouvert, c'est donc lessivé d'avoir vu l'état des routes Cambodgiennes que nous arrivons à Sihanoukville. Rustique petite station balnéaire pour chiller, se reposer et prendre le temps de ne rien faire en buvant une bouteille de Pinot noir (mon préféré) de mon tonton préféré, quel délice, si il avait pu imaginer lorsqu'il l'a mis en bouteille qu'elle serait dégusté au fin fond du Cambodge!

Tu veux te croire dans les Carpates au milieu de l'Asie du Sud-Est? Prend tes meilleures chaussures de treck et pars faire le Bokor depuis la charmante ville de Kampot. Un ancien palace, construit au début du siècle par le roi, abandonné durant la deuxième guerre mondial et investi par les Kmers Rouges plus tard donne froid dans le dos. Un vrai décor de film d'épouvante avec une église également à l'abandon et tout ceci dans un charmant petit brouillard... à voir absolument.

Tu as rêvé de vivre durant les années folles? Phnom Penh sera donc pour toi. Une capital vivante, animé, mais comme resté planté dans le temps. Des bâtiments coloniaux, une rivière, du monde, des marchés et toujours ce côté « roots » Cambodgien. Je dois avouer que j'ai eu un coup de coeur pour cette ville, pour son ambiance et pour l'espoir qu'elle donne au pays.



Sans vouloir faire de la promotion arbitraire, ce que j'ai vu au Cambodge ne peut pas me laisser de marbre. On voudrait pouvoir aider tout le monde mais je ne vous apprends rien en vous annonçons que c'est impossible. Les horreurs commis par les Khmers Rouges ont brisé ce pays pour longtemps. L'espoir réside cependant dans les milliers d'enfants qui ont vu le jour ces dernières années (ils pourraient nous en donner un petit peu... faire la balance avec l'Europe et nos papis...). J'ai l'impression d'avoir visiter un pays ayant une moyenne d'age de 10 ans!!! C'est eux qui relanceront l'économie du pays mais aussi l'art, la culture et son richissime patrimoine. Mais pour cela, ces enfants doivent aller à l'école, suivre des formations professionnelles et supérieures et c'est là où vous pourriez intervenir. Ayant fais mon travail de diplôme dans le domaine du Fundraising, je fais confiance à l'Unicef et si vous voulez aider la cause, ben donnez juste un ch'ti peu de sous pour une Grande cause. Unicef, mission Cambodia.
http://www.unicef.org/french/infobycountry/cambodia.html

PS I: vos commentaires me font toujours du bien

PS II: Depuis bientôt 3 mois en Asie, les bons produits du terroirs me manques terriblement...

PS IV: Actuellement à Bangkok après une semaine à Chiang Mai (dans le nord de la Thaïlande) qui c'est avéré être une mauvaise phase de mon voyage, perte de mon sac et drôle d'ambiance, dont un treck sous la pluie durant deux jours...
Je pars demain pour le sud de la Thaïlande et la Full Moon Party, s'ensuivra le Vietnam, départ le 11 octobre.

PS III: Vous me manquez...

jeudi 24 septembre 2009

Shit happen...

Stolen bag, mobile inside, no numbers anymore....

Please send me your phone number on my new Thai number: +66 83 94 95 820.

Vous embrasses fort,
Emily Chang Mai city

jeudi 17 septembre 2009

Thailande number II and Phuket never again

Quelle mauvaise idée j'ai eu de prendre un vol Kuala Lampur-Phuket. Bien entendu, il en aurait été tout autrement si j'étais une mère maquerelle, mais ce poste ne fait pas (encore?) parti de mes attributions.

Commençons par l'arrivée en terre Phuketienne: je descends de l'avion avec, comme cadeau de bienvenu, une pluie battante, des rabatteurs partout et une folle envie de prendre mes jambes à mon coup. Sur ce tronçon je dois bien avouer que j'étais très mal organisée, puisque je n'avais aucune idée où aller et naïvement je pensais rencontrer de jeunes et beaux routards dans l'avion. A la place je me retrouve avec autant de putes que compte le canton de Vaud en habitants et du tourisme de masse que j'avais réussi à éviter jusqu'à présent.
J'ouvre mon Lonely Planet et choisi aléatoirement: Hat Karon. Mauvaise idée. Des ressorts luxueux en veux-tu en voilà mais pour la petite guest house sympa j'ai vite compris que c'était une denrée inexistante dans la région. Persistante, je demande « cheap hotel, cheap hotel » et me voilà embarquée dans une ruelle, où l'enseigne « night bar bazar » accompagnée de ces chaises de bars roses bonbons auraient dû me mettre la puce à l'oreille.... La nuit tombé, me voilà dans un dédale de bars et de jolies jeunes Thaïlandaises proposant leurs services au plus offrant. Un hôtel de passe. Bien Emily, bien. Je tirerais des leçons de mon horrible séjour là-bas...



Décidée à quitter Phuket au plus vite, je me rends sur l'île clichée de Ko Phi Phi. Bon choix. Cet endroit attire une foule de jeune gens, curieux (comme moi, je l'avoue) de voir la fameuse plage du film « the beach ». Un petit côté hyppie-tranks règne sur cette île qui porte encore les stigmates d'un Tsunami qui l'avait durement touché. Trois jours tranquille sur sa plage paradisiaque à rigoler avec un Français rencontré sur le bateau.

On me parle d'un endroit magique du nom de Railay. C'est donc, dans un Thaï boat épique que j'arrive dans cette endroit tout près de Krabi. Des falaises majestueuses tombent dans une mer turquoise et il est temps pour moi de faire un peu de grimpe dans ce spot connu mondialement pour cela. Des bleus, des éraflures mais surtout des courbatures dans les bras et le dos vont me rappeler pour les jours qui suivent à quel point ce sport est difficile mais tellement intense et cérébrale, j'adore!! Bref, Railay vivement conseillé si vous faite un saut en Thaïlande.

Now in Cambodia where the best meet the worst.

Xxx