mercredi 16 décembre 2009

London u rock

Crazy transition: after 9 months under the sun, I stopped in London during 4 days. The feeling to be back in Europe is very interesting, everything looks different and I spent a lot of time just looking at stuff, trying to aclimatize myself to the old continent. Really amazing, I love London, culturel, nationality-mix, artistic, exentric and charming. I could easily live in this city. I met my partent and sister for the weekend and it's good to be with them hanging out in the city.
One love.

I already miss all the people I met during my travel, u are the best and a special big up for my English mates.


Pour une transition en douceur quoi de mieux que le flegme Britannique? Rien, of course.
D'autant plus que les Anglais arrivent en première position des voyageurs les plus rencontré tout au long de mon voyage. Rien ne les arrêtes, de 7 à 77 ans ces anciens colons ont l'âme de la découverte et cette singularité qui leurs va si bien.

C'est donc avec des tongs, un jeans et une petite jacket que je débarque sur le vieux continent après 9 mois de tribulation sous le soleil. Brrrrrrrrrrr, le train, un tube bondé d'homme d'affaire et une température peu clémente m'aceuillent à 6 heures du matin sur le sol Londonien. Une sieste dans un dortoir hors de prix et je me lance tel un chat d'appartement dans les rues. Quel choc!
Le froid, les voitures Européennes, les distributeurs d'argents, les vieux bâtiments en briques rouges, les magasins, la dynamique, le style des gens, les cafés hors de prix, les passages piétons(!!!!) , la mixité culturelle et l'histoire qui se cache à tout les coins de rues me laissent perplexe. Je souhaite à chacun de vivre un jour cette expérience, voir les choses d'un oeil neuf et serein, c'est phénoménal.

Me sentant tellement décalé, c'est à peine si je fais des clins d'oeil aux Asiatiques que je croise, les ayant maintenant totalement assimilé à mon quotidien et devenant du coup des compatriotes.

Un passage dans un Oxford Steet plus que bondé, m'oblige à me trouver les rudiments hivernaux d'une nouvelle carde robe.
J'observe: les excentriques, la société de consommation, le style des gens, l'individualisme qui oblige chaque Anglais à ne jamais te regarder où te toucher sous prétexte de liberté... C'est drôle, intéressant, enrichissant. J'aime être dans ce rôle et cette ville me touche, m'absorbe, me guide et me séduit. Durant 2 jours, je flâne dans les rues, écoute, regarde, analyse et apprécie l'Europe à sa juste valeur; ses cafés, sa culture, ses musées, ses concerts, son esprit décalé et son humour incontestable.

Pour l'anniversaire de ma p'tite maman nous nous retrouvons tous à Londres pour le weekend. Me voici donc en famille en Europe, heureuse et fière d'avoir accompli ce voyage de fou, qui restera sans doute, une des plus belles expériences de ma vie. ONE LOVE.




L'épilogue de mon voyage sera mon ultime message, je le souhaite long, touchant et respirant ce que j'ai vécu. A voir tout bientôt sur mon blog.

lundi 7 décembre 2009

Hong Kong

When you haven't planned at all to go to China, you always find a weekend to see stunning Hong Kong. Crazy crowded city. On a whim...



One love to my Swedish friend.

In Bangkok for the last time and soon: family, friends, cheese, Fendant and French speaker!!!!!

Philippines - Hello Ma'am

Philippines, « Thank you Ma'am »

Crazy experience. Not easy to travel, lovely people. Manila is the most dangerous place I've been during my travel, I wont recommend it for a solo-traveller. Boracay is just like paradise incredible. Miss u my travel-budy, take care.


Lorsque l'Asie du Sud-Est n'a (presque) plus aucun secret pour toi, tu ouvres ton fidèle compagnon – Lonely Planet: « South East Asia on a shoestring » et te dis : « tiens pourquoi je n'irais pas risquer ma peau aux Philippines, histoire de finir en beauté mes 9 mois de voyage » (« hein franchement? »)

A partir de ce moment, une profonde âme de baroudeuse devant l'éternelle est déjà ancré dans tes tripes, tu ne prends pas la peine de bien t'informer et vis la pire journée de ton voyage:

..Il y a des jours comme cela...:

Tu quittes le cocon Singapourien où, force est de l'avouer, tu te sentais particulièrement bien. Prends ton vol Lion Aire (... ça commence déjà mal) est arrive à Manille. Enfin, Manille c'est ce qui était écrit sur le billet réservé, mais... je dis bien mais... tu n'arrives pas dans la capitale des Philippines, non, tu arrives au milieu de nul part, puisque tu as mal regardé ton plan de vol est que tu es en fait à Manille-Clark. Au beau milieu de l'île principale, dans un pays relativement dangereux, pas un voyageur à l'horizon (normal, ils sont plus malin que toi et n'aurait jamais fait cette faute de débutant) et là, tu as envie de pleurer. Tu te débrouilles, comme d'habitude et t'étonnes même d'être bien plus forte que soupçonné. Embarque dans un bus local où n'ayant plus de place et te regardant avec de grands yeux ébahis, les Philippins te laissent tout de même t'asseoir par terre à l'avant pour 3 heures de route. Ensuite, le choc: Manille. Une capitale de 10 millions habitants (metro-Manille), sale, pollué, dangereuse, insécurisante. De tout mon voyage je ne me suis jamais sentie aussi seule et en danger et, en ce climat déroutant, j'apprends une très mauvaise nouvelle qui me vient de Suisse. Et oui, il y a des jours comme ça.

Loin de m'apitoyer sur mon sort, je prends dès le lendemain un vol pour Boracay, une île paradisiaque du sud. Étant habituée a rencontrer des packpackers partout, je réalise que mes compagnons d'infortunes ne sont pas nombreux à s'aventurer dans ce pays. Néanmoins, entre deux arnaques locales, je rencontre un groupe de 7 Suédois qui m'adopte dès la première journée et avec lesquels je passerais 10 jours.

Window utilise comme fonds d'écrans, entre autre la fameuse photo avec la plage et le parasol. Et bien, le choix était judicieux (merci Bill) puisque cette photo a été prise à Boracay. Un paradis. Une plage de sable blanc immaculée, une eau claire, des fonds marins exceptionnels et clairement la plus belle plage (et pourtant j'en ai vu) de tout mon voyage.
N'étant pas facile de voyager dans ce pays, je décide que mon expérience Philippéene se limitera à ce paradis perdu. Voiliers, snorkeling, plage, fête, détente et grosse rigolade avec mes amis Suédois pendant une semaine (un record moi qui suis habitué à bouger tout les 2-3 jours)

Me relisant, je réalise que j'oublie de vous citer l'essentiel: ce pays est totalement incroyable. En Asie du Sud-Est depuis 6 mois, je m'étais habitué aux temples, aux tuk-tuk, aux calmes et à la pudeurs de ces habitants. Le contraste avec les Philippines est flagrant: forte de sa domination Hispanique, ici tout est un mix entre l'Asie et l'Espagne. La langue, le physique de ces habitants, la religion chrétienne, la nourritures et la chaleur des pays Latins. Le peuple est adorable, chaleureux, touchant et humble. Pas une fois, je n'ai entendu un local se plaindre, toujours souriants et de bonne humeur, les Philipens aiment Jésus, la musique, la fête et leurs familles. Sachant que le salaire moyen est de 200$ par mois, je leurs tire mon chapeau et trouve que nous autres Européens devrions arrêter un peu de nous plaindre de tout.



Magnifique expérience encore une fois. Décidément, ce voyage aura été pleins de surprises et de défis.

PS: L'histoire des Philippines est très intéressante, je vous conseille de jeter un coup d'oeil à: http://fr.wikipedia.org/wiki/Philippines.

jeudi 26 novembre 2009

Laos, BKK and Singapore

My English speaking friends: note that is not that easy to write in English so please just enjoy the pictures and keep in your mind that I had just the best time ever with you guys. Australians, British, Wales, Indonesian, Irish, Swedish, Canada,..., One Love. To sum up a bit: I made my way from Luang Prabang in Laos to Vientiane (lovely capital) passing through Vang Vieng and it's crazy tubing then got badly sick - had to go to the hospital . Moved for the eleven times in Bangkok and was hired to play a British lady (!!! isn't it ironic???) in a Thai TV show singing in Thai, was a crazy experience. From there made my way to Singapore and spent a couple of days with my friend enjoying shopping and modernity.

I'm now in the most beautiful beach in the world: Boracay in Philippines but not that easy to bagpack in this country but meet some great Swedish people to hang out with.


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Et pour mon cœur, mes tripes, ma vie: mes amis et familles francophones, voici la suite de mon périple:

Le Laos est...doux comme...

...ses montagnes vallonnées et verdoyantes
...les sourires chaleureux et francs d'un peuple bienveillant
...les ondulations dorées de ces temples flamboyants
...le drapé soyeux des robes oranges de ces milliers de moines Bouddhistes
...sa capitale Vientiane, cité endormie, Française et charmante
... Luang Prabang où le son des cloches retentit entre deux rivières dans un décor idyllique et reposant
...une bouée qui flotte sur le Mekong à Vang Vieng
...les chapeaux démodés des infirmières Laosiennes
...tous ces voyageurs décalés que j'ai rencontré dans ce pays

.... Doux, c'est L'ADJECTIF qui définie à la perfection ce pays que j'ai beaucoup aimé et dans lequel j'ai retrouvé à Vang Vieng (capital du TUBING= « sport » consistant à se laisser flotter dans une bouée d'un bar a un autre tout en jouant les tarzans sur des tyroliennes improvisées au quatre coins de la rivière) mes amis rencontré au Vietnam. Je dois avouer que j'ai bien fait la fête et je déconseillerais fortement cette endroit à quelqu'un qui a rejoint la croix-bleu où qui est à la recherche d'authenticité Laosienne.

Fou comme... Bangkok


Costumée en Anglaise du 18ième siècle c'est chantant en Thai que j'ai fait mes premier pas à la TV Thaïlandaise... longue histoire... je vous raconterais... inoubliable.

Moderne comme... Singapore

Des décorations de noël sous 30 degrés, du shoping effréné et tout ce que je n'avais plus vu depuis des mois: un visage familier: Patrick, des vrais routes avec de vrais voitures, MTV, MCDo, Starbuck, Carrefour(!!!!) et surtout des prix fixes (un break de 4 jours ou je n'ai pas eu besoin de marchander du taxi à la bouteille d'eau) et un appartement ou j'ai pu me sentir à la maison, ça fait du bien.
A souligner: la plage de Sentosa: à 15 minutes du centre-ville se trouve une île ou tout a été fait artificiellement: importation de sable blanc, vague de surf artificielle et faux de toits de Ghaudi(!). Impressionnant, et un vrai temps d'avance sur les Européens sur beaucoup de paramètres. Et un petit clin d'oeil> http://www.flickr.com/photos/fivesecfaces/4131515638/



Contente comme... tout les messages que vous allez me laisser cette fois-ci.

Heureuse comme... la perspective que je vais bientôt vous serrez fort dans mes bras

LOVE des Philippines (l'ULTIME challenge)

mercredi 4 novembre 2009

Good Morning Viet Nam

Du Sud au Nord, des milliers de Kilomètres, 3 nuits de 12 heures passé dans le bus, des aventures, des visages, des sorties et des découvertes; le Viet Nam est un pays où il faut prendre son temps et aussi faire preuve de beaucoup de patience.

Dans mon ascension vers le sud, je m'arrête dans la ville impériale d'Hué. C'est sous une pluie battante que je me soigne d'une bronchite-sinusite durant 3 jours et où je mangerais également le meilleur plat de mes 5 mois en Asie.

Historique, magnétique, authentique, me voici arrivé à l'ancien royaume des Viet Cong, son histoire, sa lutte, ces contradictions et sa population...

« 50 millions de Vietnamiens et moi et moi et moi, j'y pense et puis j'oublie c'est la vie c'est la vie ». Merci Dutronc, cette chanson a retenti dans mon cerveau bien des fois.

Attachez vos ceintures, fermez les yeux, respirez profondément et vous serez (peut être) prêt à vous lancer dans la ville d'Hanoi: chaotique, bordélique, sur-peuplé et immensément romantique. Pour survivre dans cette ville voici quelques trucs:

 Lorsque tu traverses une route, ne regardes jamais le trafic (au risque de rester littéralement 3 heures à attendre), marche lentement, prie et continue ta route jusqu'au (non-existant) prochain trottoir.

 Dans les buis-buis de rues, ne penses jamais au fait que les Vietnamiens mangent du chien et lorsque le morceau de boeuf que tu mastiques depuis quelques minutes te paraîtras bien étrange, ne regarde pas le petit chiot au yeux larmoyant qui a l'aire de te dire que tu viens juste de manger sa maman.

 Révise tes mathématiques, apprends quelques mots de Vietnamien et tu pourras (peut être) t'en sortir dans les milles-et-une-arnaques qui font (parait-il) parties du charme d'Hanoi.

 Quand tu en auras marre du chaos des rues, vas faire une petite retraite paisible au bord du lac où tu apprécieras la drague intense des adolescents Hanoiens.

 Si une ambiance hautement Anglo-Saxonne te manque, va te trouver un lit au « Hanoi backpacker hostel », dans 100% des cas tu y trouvera des copains de beuveries et tu pourra même te déguiser en sorcière pour Hallowen. Et si tu as ma chance, dans ton dortoir tu te réveilleras peut être avec un Anglais tout bourré qui croit que TON lit et le sien. Reste calme et « when in Rome do as the Roman do » et fait preuve d'un flegme à tout épreuve (prouvé ça marche)

 Ne fais jamais confiance aux enseignes. La propriété des noms n'existe pas au Vietnam, lorsqu'un endroit (restaurant, magasin, hôtel...) marche bien, il est recopié à l'infini. C'est donc sur tes gardes que tu resteras quand le (faux) taxi te ramèneras à ta (fausse) guesthouse après une soirée animé qui s'avérera n'être pas ton hostel officiel et que tu dois (encore) payer des sommes astronomiques pour rejoindre ta vrai guesthouse.

 Vas te faire un Karaoké ou peut importe la tonalité de ta magnifique voix, tu sera toujours un meilleur chanteur, que les locaux amateurs en toute occasion, de ce sport national.

Lorsque tu sera finalement bien fatigué, choisis (parmi, au bas mot, 500 agences de voyages, ton meilleur tour pour la Bai d'Along). Si tu es en voyage de noce, prends la plus belle Jonk et apprécies un des endroits les plus romantique au monde. Si tu es en solo, ne pense surtout pas que tu te trouves dans un des plus beau endroit de la planète, seule dans ta cabine avec un tibia en sang puisque bien évidement tu as glissé sur le pont du bateau avec un vieux capitaine qui serait enchanté de te tenir compagnie.

Après cette enrichissante expérience, retrouve tes 2 British fellow voyageurs avec qui tu as voyagé de Saigon à Hanoi (qui eux ont pris L'Along Bai drinking party boat et qui, finalement, ce sont peut être plus amusé que toi) et pars faire une treck à Sapa. Bien sûr tes amis se sont cassés un doigt de pied et ouvert la plante de pied durant leurs beuveries intenses à Along Bai mais veulent tout de même faire 12 km de treck dans les paysages féerique des montagnes du Nord du Vietnam. C'est donc dans une marche lente que tu apprécieras les terrasses de riz à perte de vu, les tribus singulieres de ces régions reculées où l'artisanat et une façon de vivre ancestrale peuplent ces hauts plateaux. N'oublies pas de prendre le home-stay pour apprécier les vielles odeurs de cheveux et autres baveries sur ton oreiller probablement jamais lavé depuis des mois mais où l'alcool de riz te fera bien vite oublier ces nuisances odorantes et où tu t'endormiras aisément bavant à ton tour sur la literie peu fraîche.

Trêve de plaisanterie, j'ai adoré l'Nam (comme disent les voyageurs). Énorme coup de coeur pour la diversité des paysages, le patrimoine historique, l'authenticité des habitants et le dynamisme énorme qui règne des campagnes aux montagnes et des stations balnéaires aux grandes villes.



Instant volé: Cela fait deux heures que je suis dans un café super-branché à Luang Prabang au Laos (trouvez l'erreur). J'ai l'impression d'être à New York et plongé dans la rédaction de mon blog et étant la seule cliente, le serveur à certainement dû penser que ça me ferait plaisir d'entendre l'album complet de Celine Dion... « Je vais chercher ton corps dans les froids dans les blablabla, pour que tu m'aaaaaaaaaaimmmmmmmmmmmes encore... » Ha Celine, toujours le mot qu'il faut.

mercredi 21 octobre 2009

Sud du Vietnam

Même après 7 mois de voyage, toujours ce mélange d'excitation et de stress lorsque j'arrive dans un nouveau pays. Et celui-ci, j'en attend beaucoup; L'Indochine, la guerre du Vietnam, les films, Dutronc, des images fortes qui relie se pays à une sorte de mythe.

La légende ne va de loin pas me décevoir.

Arrivé en terre du sud, c'est Ho Chi Minh City (ex-Saigon) qui m'acceuille avec ces milliers de scooters, ces chapeaux coniques et une contradiction profonde entre modernité et tradition. J'en profite pour suivre un cour de cuisine, miam, miam, la cuisine Vietnamienne est un vrai délice. Promis vous inviterais à mon retour.

Un tour booké plus tard, et me voilà sur un bateau avec un groupe sympa sur le Delta du Mekong (My Tho, Ben Tre, Vinh Long, Can Tho). Magique, magnifique, authentique, sublime expérience.



Avec une spéciale dédicace au marché...Je vous laisse voir par vous même (prêtez attention aux détails)



Je ne lance ensuite dans la monté du Vietnam qui est beaucoup plus grand que ce que je pensais... 12 heures de bus pour aller à Nha Tran, station balnéaire rigolotte et 10 heures pour la très jolie petite ville de Hoi An.



Coup de coeur pour le Vietnam. Malheureusement, je suis malade comme un chien dans la ville d'Hue... et on verra ou le vent me portera.

PS: in case, si vous appuyez sur le petit carré à côté du bonhomme en bas du diaporama il y a des commentaires sur les photos.

PSII: Les Anglais sont en phase d'envahir le Vietnam... Amis francophones où êtes-vous????

PS III: Triste d'être malade, seule à l'étranger

mardi 13 octobre 2009

Thailande III, Chang Mai, Ko Pha-Ngan, Ko Tao

Je serais tenté de laisser les images parler d'elles-même car elles résument deux semaines de paradis.



Après la perte de mon sac à Chang Mai et un treck de deux jours sous la pluie, je ne me lancerais pas sur mes 10 jours passé dans le Nord de la Thailande. Cela serait injuste et bien sûr totalement subjectif pour cette région qui est (j'en suis sûr) bien plus belle que ce qu'elle a bien voulu me montrer. Et en plus, je n'ai pas de photos à l'appui puisque mon bel appareil photo n'est plus (RIP).

Depuis Bangkok (ma deuxième maison), je pars pour les îles du Sud et retourne à Ko Pha-Ggan pour y retrouver des amis Australians.

C'est étrange et illogique à la foi, mais voilà comment se passe mon voyage, au grès des rencontres et des opportunités je pars pour de nouvelles aventures.
C'est donc après 7 mois, que je retrouve l'île paradisiaque de Ko Pha-Gnan et sa petite soeur Ko Tao (île de la tortue).
Au programme: soleil, baignade, sorties et un vrai break dans mon quotidien de voyageuse sac-à-dos. J'en profite également pour me dandiner sur la plage de Hat Rin est sa fameuse Full Moon Party, où se conjugue à merveille alcool, drogue, euphorie, excès, mais aussi rencontres sporadiques, couples improbables, et une ambiance définitivement très hippy.
Ko Tao est un vrai délice, connu pour ces fonds marins hors du commun, le snorkling et le temps de vivre illustrent les deux points fondamentaux de ce petit paradis.

Assez paressé, me voici à l'assaut de nouvelles aventures au Vietnam. Actuellement à Ho Chi Minh City je suis déjà sous le charme...

PS: My Ozzi fellaz, thanks again for the great time I had. Forever in my mind. Peace.

mardi 29 septembre 2009

Cambodia

Prélude:

Le Cambodge est une réelle expérience en soi. Ni vacance, ni voyage initiatique, ni aventure jackassienne, mais une immersion dans un pays qui regorge d'une histoire aussi ancienne que les ruines d'Angkor mais aussi terrible que le génocide perpétré par les Khmers Rouges.

Un pays plein de contradictions, de superstitions, d'enfants, de mendiants, d'estropiés, de routes en terre et d'une capitale aux goûts enivrants d'une atmosphère d'après-guerre.

Peut être une façon pour le voyageur de se trouver confronté à lui-même. Face à beaucoup de misère et du spectre d'une terrible tragédie encore présente sous forme de pauvreté et de fantômes.

Néanmoins, plusieurs points déterminants font du Cambodge un pays où traîner ses chlaps durant quelques semaines, voir plus. Et je dirais même que le plus important serait de contribuer à une avenir meilleur pour ce peuple. Longue vie au Cambodgiens.

Et voici nos aventures:



Jouer les India Jones dans les temples d'Angkor:

En arrivant à Siem Reap, la ville adjacente aux temples, l'esprit India Jones commence déjà à se propager dans mon sang. Ma soeur est venu me rendre visite pour partager the Ultimate Cambodiane Experience. C'est la pleine saison des pluies et du coup nous avons la chance de visiter ces ruines dans un calme de spéléologue découvrant la terre promise.
Angkor constitue l'un des plus grand site religieux de la terre. Des kilomètres de jungle d'où émergent des temples Indhous dans un premier temps, puis reconverti en Boudhiste dans la suite de son histoire.

Angkor Wat est le plus prestigieux site car il est le plus grand mais aussi le mieux préservé, néanmoins, malgrès sa splendeur sans contexte, ce n'est pas celui qui m'a le plus touché. Angkor Thom, deuxième au palmarès des plus visités est déjà plus « intimiste » mais les mieux, constituent pour moi, les temples où mère nature a retrouvé ces droits.

Fermez les yeux (bon, c'est vrai que ça risque d'être compliqué pour lire la suite mais, ok, autre technique: essayez de retrouver le petit explorateur en herbe que vous étiez dans votre enfance et qui construisait des cabanes dans les bois du Valais, par exemple. Où, encore mieux pour imager: et là encore je vous demande de faire un grand pas en arrière lorsque le dimanche enfin d'après-midi, c'était Esteban qui vous emmenais trouver les énigmes des cités d'or), c'est bon vous y êtes ? Alors suivez moi.
Une moiteur d'outre tombe colle à votre peau, chaque pas fait craquer des brindilles, s'alternent un silence de mort avec le croassement des aigles, les nuages sont bas, vrombissant, près à déverser leurs flots de malheurs et là, dans ce décore tout à fait mystique, se dessine au loin des temples empêtrés dans une jungle tonitruante qui a repris ces droits sur une multitudes de sites du royaume des Khmers.
Pensant relever les mystères de l'humanité, Titi a essayé de planter le rubis bleu dans la 4ième transversale Sud-Est de la tête de Bouhda - les briques ont commencé à détaler sur nos têtes les oiseaux en effervescence croassaient des chants macabres, des bas-reliefs commençaient à surgir des serpents et là sous nos yeux ébahi, une voix venant des bas fond du cinquième Vishnu circulaire nous a suggéré de laisser tomber cette quête, que c'était peine perdu pour toujours. Et, oui, Titit était déçu. Nous aurions été les héroïnes des temps modernes plus fortes que Lara Croft et plus futés que l'inspecteur Derick.

Pour plus d'histoires sur les temples d'Angkor, ben vas falloir vous connectez à notre fameux: http://fr.wikipedia.org/wiki/Angkorns. Pour conclure ce paragraphe, nous avons passé deux jours magnifiques dans les temples conduit par un super chauffeur de tuk-tuk et survécu à la boue qui chaque jour me détruisait mes chlaps les faisant s'enchevêtrer dans les salles mouvants locaux.



La ville adjacente aux temples; Siem Reap est très sympa, nous visitons un village sur l'eau, où, du marché à l'école tous ce fait par pirogue et où la nonchalante et le temps de vivre semble être installé depuis toujours.

Un petit bain de mer au Cambodge? Tu fermes les yeux, prend le bus de nuit depuis Siem Reap mais SURTOUT tu ne les ouvres jamais durant les douze heures qui relie ces deux villes. Je les ai ouvert, c'est donc lessivé d'avoir vu l'état des routes Cambodgiennes que nous arrivons à Sihanoukville. Rustique petite station balnéaire pour chiller, se reposer et prendre le temps de ne rien faire en buvant une bouteille de Pinot noir (mon préféré) de mon tonton préféré, quel délice, si il avait pu imaginer lorsqu'il l'a mis en bouteille qu'elle serait dégusté au fin fond du Cambodge!

Tu veux te croire dans les Carpates au milieu de l'Asie du Sud-Est? Prend tes meilleures chaussures de treck et pars faire le Bokor depuis la charmante ville de Kampot. Un ancien palace, construit au début du siècle par le roi, abandonné durant la deuxième guerre mondial et investi par les Kmers Rouges plus tard donne froid dans le dos. Un vrai décor de film d'épouvante avec une église également à l'abandon et tout ceci dans un charmant petit brouillard... à voir absolument.

Tu as rêvé de vivre durant les années folles? Phnom Penh sera donc pour toi. Une capital vivante, animé, mais comme resté planté dans le temps. Des bâtiments coloniaux, une rivière, du monde, des marchés et toujours ce côté « roots » Cambodgien. Je dois avouer que j'ai eu un coup de coeur pour cette ville, pour son ambiance et pour l'espoir qu'elle donne au pays.



Sans vouloir faire de la promotion arbitraire, ce que j'ai vu au Cambodge ne peut pas me laisser de marbre. On voudrait pouvoir aider tout le monde mais je ne vous apprends rien en vous annonçons que c'est impossible. Les horreurs commis par les Khmers Rouges ont brisé ce pays pour longtemps. L'espoir réside cependant dans les milliers d'enfants qui ont vu le jour ces dernières années (ils pourraient nous en donner un petit peu... faire la balance avec l'Europe et nos papis...). J'ai l'impression d'avoir visiter un pays ayant une moyenne d'age de 10 ans!!! C'est eux qui relanceront l'économie du pays mais aussi l'art, la culture et son richissime patrimoine. Mais pour cela, ces enfants doivent aller à l'école, suivre des formations professionnelles et supérieures et c'est là où vous pourriez intervenir. Ayant fais mon travail de diplôme dans le domaine du Fundraising, je fais confiance à l'Unicef et si vous voulez aider la cause, ben donnez juste un ch'ti peu de sous pour une Grande cause. Unicef, mission Cambodia.
http://www.unicef.org/french/infobycountry/cambodia.html

PS I: vos commentaires me font toujours du bien

PS II: Depuis bientôt 3 mois en Asie, les bons produits du terroirs me manques terriblement...

PS IV: Actuellement à Bangkok après une semaine à Chiang Mai (dans le nord de la Thaïlande) qui c'est avéré être une mauvaise phase de mon voyage, perte de mon sac et drôle d'ambiance, dont un treck sous la pluie durant deux jours...
Je pars demain pour le sud de la Thaïlande et la Full Moon Party, s'ensuivra le Vietnam, départ le 11 octobre.

PS III: Vous me manquez...

jeudi 24 septembre 2009

Shit happen...

Stolen bag, mobile inside, no numbers anymore....

Please send me your phone number on my new Thai number: +66 83 94 95 820.

Vous embrasses fort,
Emily Chang Mai city

jeudi 17 septembre 2009

Thailande number II and Phuket never again

Quelle mauvaise idée j'ai eu de prendre un vol Kuala Lampur-Phuket. Bien entendu, il en aurait été tout autrement si j'étais une mère maquerelle, mais ce poste ne fait pas (encore?) parti de mes attributions.

Commençons par l'arrivée en terre Phuketienne: je descends de l'avion avec, comme cadeau de bienvenu, une pluie battante, des rabatteurs partout et une folle envie de prendre mes jambes à mon coup. Sur ce tronçon je dois bien avouer que j'étais très mal organisée, puisque je n'avais aucune idée où aller et naïvement je pensais rencontrer de jeunes et beaux routards dans l'avion. A la place je me retrouve avec autant de putes que compte le canton de Vaud en habitants et du tourisme de masse que j'avais réussi à éviter jusqu'à présent.
J'ouvre mon Lonely Planet et choisi aléatoirement: Hat Karon. Mauvaise idée. Des ressorts luxueux en veux-tu en voilà mais pour la petite guest house sympa j'ai vite compris que c'était une denrée inexistante dans la région. Persistante, je demande « cheap hotel, cheap hotel » et me voilà embarquée dans une ruelle, où l'enseigne « night bar bazar » accompagnée de ces chaises de bars roses bonbons auraient dû me mettre la puce à l'oreille.... La nuit tombé, me voilà dans un dédale de bars et de jolies jeunes Thaïlandaises proposant leurs services au plus offrant. Un hôtel de passe. Bien Emily, bien. Je tirerais des leçons de mon horrible séjour là-bas...



Décidée à quitter Phuket au plus vite, je me rends sur l'île clichée de Ko Phi Phi. Bon choix. Cet endroit attire une foule de jeune gens, curieux (comme moi, je l'avoue) de voir la fameuse plage du film « the beach ». Un petit côté hyppie-tranks règne sur cette île qui porte encore les stigmates d'un Tsunami qui l'avait durement touché. Trois jours tranquille sur sa plage paradisiaque à rigoler avec un Français rencontré sur le bateau.

On me parle d'un endroit magique du nom de Railay. C'est donc, dans un Thaï boat épique que j'arrive dans cette endroit tout près de Krabi. Des falaises majestueuses tombent dans une mer turquoise et il est temps pour moi de faire un peu de grimpe dans ce spot connu mondialement pour cela. Des bleus, des éraflures mais surtout des courbatures dans les bras et le dos vont me rappeler pour les jours qui suivent à quel point ce sport est difficile mais tellement intense et cérébrale, j'adore!! Bref, Railay vivement conseillé si vous faite un saut en Thaïlande.

Now in Cambodia where the best meet the worst.

Xxx

lundi 31 août 2009

Quand la famille s'en Malaise



Deux semaines d'infantilisations profondes. Mes parents: la chair de ma pre-cher et si chère en mon coeur me poussent à écrire d'absurdes jeux de mots. La Malaisie se greffe d'ailleurs particulièrement bien au plongeons gracieux et majestueux de ma chère maman et à l'entrain versatile et incomparable de mon aimable papa.

Je sens que je suis en pleine forme ce soir pour d'édulcorantes et lourdes profanations (païenne bien sûr) de deux semaines de pures tranquillité et de luxuriantes visites d'un pays aussi charmant que verdoyant.

Saut de puce et choc de titan pour longer les deux côtes Malaisienne (Est et Ouest), où se mêle en une douce harmonie: Malais, Indiens et Chinois mais aussi richesse, luxe, tradition et religion.
Sourires francs mais contenus. Pudeurs et curiosités. Calmes et nonchalances, voilà comment je décrirais les Malais.

Une pays décidément riche, développé, fière où ville modernes se croisent et se mêlent avec une végétation incomparable, notamment les fameux champs de thé des Camerons Highlands et le charme désuet de l'île de Pangkor (Pandor?)

Muni d'une carte et d'une voiture de location nous avons donc bourlingué de Kuala Lampur, la stressé-moderne à la fraicheur des Camerons Highlands (que j'ai particulièrement aimé). Viré à Pangkor avec ces charmes magiques et d'un autres temps pour continuer notre ascension dans l'est du pays sur l'île de Penang et sa magique, incroyable et vivante capital: Georges Town.

Tarzan, King Kong et un iguane écrasé plus tard nous avons traversé le pays d'Ouest en Est en longeant la Thaïlande pour arrivé, à la laide ville de Kotha Baru et son odeur de poisson séché. Quelques kilomètres plus tard, un hôtel avec une plage magnifique et déserte à K.Tengerranu et pour finir (pas en beauté malheureusement) Kuantan et sa... non-animation ajouté à cela un bétonnement à outrance.

Mon coup de coeur Malais ce porte sur la ville de Melaka. Recelant quelques siècles d'histoire où ont guerroyer Chinois, Portugais, Hollandais et (toujours) ces fameux Anglais. Ville pleine de charme, d'impasses magiques et, tout de même, d'un vieux chinois qui plante ces doigts dans une noix de coco – mythique.

Donc:
Special Big Up à mes parents, ma famille et mes amis. Vous aimes fort.

Next step: Thaïlande & Cambodia

lundi 24 août 2009

Flash in the pain

Lecteurs, lectrices,

Ce message vous est dédié. Oui, oui, à vous, pas d'égo-trip, aucuns récits de voyage mais tout le principe de l'enver-blog made by moi.

A vous de rajouter (à choix bien sûr): la réflexion du moment. Le mot qu'il faut dire. La meilleure traduction. Le gag nul. La bonne anecdote de voyage. Le conseil qu'il me faut. Vos humeurs, vos défauts, vos bobos ce qui vous fait rire mais tapissez moi quelque chose pour la postérité (ça s'écrit comme ça...?).

Avec tout mon respect d'avance (-- timide à vous de vous lancer sinon je serais pas contente)

Peace et bientôt je vais balancer mes tribulations Malaisiennes avec de très beaux coucher de soleil et une jungle luxuriante à l'appui.

MISS U.

Emily

PS: for my English reader, please put any comments u like, this is your place...for me.

lundi 10 août 2009

INDO II, PFFFFFFFFFF

Bali: Ubud
Lombok: Gili Island & Kuta
Java: Bromo, Yogiakarta, Borobudur
Just enjoy it was terrific, especially the Bromo Volcano at sune rise and 5°....




Done it? Do it! Move! Smile! Take risk! LIVEEEEEEEEEEEEEEEEEE.

Next stop: Malaysia.

lundi 27 juillet 2009

INDONESIA, wouhaaaaaaaa

Il y a des gens qui ont la vie dure et qui ne le mérite pas. Il y a des pays contre lesquels le sort s'acharne et qui ne le mérite vraiment pas; tremblements de terre, tsunami, terrorisme: L'Indonésie est un mixe de catastrophes naturelles, de conflits et d'attaques mal venues, quelle injustice car ce pays est tellement magnifique, le peuple vivide, intentionné, souriant. Les paysages à couper le souffle et paraît-il que je n'ai pas encore vu les plus beaux endroits.



Tous les facteurs sont aussi ici pour vivre une vie de rêve: une de mes meilleures amies Ilinca et son copain Igor sont venu me voir. Les retrouvailles à l'aéroport de Jakarta était magiques après 4 mois ça fait un de ces biens de voir des visages familiers.

Après un bref aperçu de Jakarta, qui ne m'a pas vraiment transcendé: pas de trottoirs, pas de piétons, pas de centre, mais des 2 roues et des voitures plus qu'il n'est possible d'en imaginer, nous prenons un vol épique pour Denpasare-Bali, dans un aéroport franchement local où ce n'était juste pas si on prenais nos gros backpacks sur nos genoux. Nous sommes logé chez le cousin d'Igor à Seminiak: une énorme maison, piscine, ma propre chambre de princesse (avec salle de bain, svouplais – ça me change de mes dortoirs Australiens...), 2 dobermans, une cuisinnière, un chauffeur et un garde!!!!! Enfin mon périple backpackeristes prend des tournures inattendus. Je sens que je vais le payer après...
Quoi qu'il en soit, nous profitons pour faire du balnéaire, nous reposer et profiter du charme de cette île où les offrandes, les temples et la spiritualité Hindoue est présente a tout les recoins, ce qui donne des couleurs, une ambiance, des senteurs particulières et mystiques. Un peu de sport tout de même avec l'ascension d'un volcan et 2 jours de surfs dans un mer bien agité.

Un peu de culturel tout de même, trouvé en la ville d'Ubud. Au millieu des terres, cet endroit très apaisant regorge de musique, de danse et d'une ambiance typiquement Balinaise. Un Eco-tourisme et une bonne journée passé à la forêt des singes suivi d'un raid en rafting (Ilinca toute chou avec son casque, malheureusement pas de photos à l'appui)

Demain départ pour Lombok.

Miss u all my fellow friends & family. Ne m'oubliez pas...

Vous embrasses très fort et vous savez que vos commentaires me réchauffent toujours le coeur, donc n'hésitez pas.

samedi 11 juillet 2009

Singapore**Singapura**LION CITY

Moderne, surprenante, propre, international mais aussi Indienne, Chinoise, pleines de contrastes, de couleurs, de senteurs et un premier pas en douceur sur le continent asiatique.



Une vie de « femme d'expatrié » durant une semaine. Mon ami Pat à la grande générosité de m'héberger et me guider dans cette ville. En plein centre ville, piscine sur le toit - la grande classe. Une semaine donc pour me reposer, poser mon bagback, refaire une santé à mon dos, manger de vrais plats, me relaxer et explorer lovely Singapore. Très sympa à essayer. Je pourrais d'ailleurs facilement vivre dans cette ville. Enjoy the pictures (and put comment...s)

XXX

dimanche 5 juillet 2009

Withsunday & Fraser Island - AUSTRALIA




90% d'humidité, complètement jetlagé, me voilà à Singapore.

Nouvelle langue, nouveau climat, prise électrique, denrée alimentaire, façon de vivre, l'aventure continue.

Mes tribulations Australiennes étaient un délice, plus que cela, j'ai adoré ce pays et mes 2 semaines de voyages sur la Côte Est étaient merveilleuses.
Après Cairns et son lagon, me voilà embarquée sur un voilier durant 3 jours en compagnie de mes amis les Bed bugs (dégoûtants) et la mer à porté de vue. Les Whitsunday sont des îles au sable blanc immaculé et à l'eau plus claire que de l'évian. Les couchers de soleil sur la mer sont plus majestueux que je n'en pourrais jamais demandé. Et, tttttttaaaaaaaaatttttttttaaaaaaa, j'ai vu ma première étoile filante allongée sur le devant du bateau avec un ciel étoilé, magnifique. (oui je sais sista, j'ai jamais réussi à voire la Grande Ours même au mayen et j'ai fait semblant de voir toutes les constellations qu'on me montrais...mais sans mes lunettes, bah, j'ai vu des trucs mais pas sûr que c'est les même que tout le monde voit!!! haha... chuis nul!)

Petit tour sur l'île où l'heureux vainqueur « du plus beau métier au monde » - annonce parue il y a quelques mois sur Internet doit maintenant être en pleine action – vous vous rappelez? (bon c'est magnifique mais tu dois quand même te faire sacrement chi**** toute la journée avec les tortues pour seule compagnie)

Après 2 nuits sur un bateau, c'est dans le bus et ces 14 heures de trajets de nuit que nous partons rejoindre: Hervey Bay. Très moche petite ville balnéaire pour retraités et fanatiques de camping, mais d'où les ferries partent pour Fraser Island.

L'ULTIME expérience = Fraser Island, whicked, whicked, whicked. Un 4x4, 3 tentes, du matériel de camping, des bières, des dingos, des serpents, 4 Anglais, 1 hollandais et une espagnole plus tard, nous commençons notre expédition.

Fraser Island est la plus grande île de sable du monde (123/22 km). Elle n'est accessible que par 4x4 et entouré de vrai, très méchants requins et a un éco-système unique au monde. Réputé pour ces dingos (chiens errants) et ces lacs incroyables, j'ai passé les 3 meilleurs jours de mon voyage en Australie (en dehors de Sydney bien sûr ;-)). Des paysages incroyables, du camping sauvage, l'humour et le flegme de mes fellows British, et beaucoup, beaucoup de rires. Vivement conseillé!

Sur les rotules, mal au dos, puant de sous les bras c'est avec délectation qu'une bonne douche s'impose à Hervey Bay. Le lendemain départ pour Brisbane et son petit marché à South Bank, ces musiciens de rue et son ambiance très chill-out.

Changement de décor et d'atmosphère; je fais une halte d'une nuit à ma belle et délicieuse Sydney avant de prendre l'avion pour Singapore. Je retrouve mon crush Sydnéen et nous partons à une soirée privé très, mais très, « bobo, beautiful people, artiste, Ecal et tu t'es vu quand tu te la pête ». Imaginez: je sors de l'avion de Brisbane, on vient me chercher à l'aéroport, m'annonce qu'on part en soirée -- et là, l'art et la magie de transformer une backpackeuse crasseuse en une magnifique jeune femme Yuppy dans les toilettes de l'aéroport. Je ne m'en suis pas trop mal sorti et la soirée était une réussite totale. Sydney est incroyable, il m'a fallu du temps pour me l'approprier mais maintenant que c'est chose faite et que j'ai eu la chance de connaître des Sydneysyders vraiment très cool et d'explorer une face beaucoup plus underground et alternative, je suis vraiment triste de la quitter.

Toute bonne chose à une fin, non?

jeudi 25 juin 2009

Cairns où le début de mes tribulations backpackeristes

La backpacker attitude... +... Emily = le bordel.



Oyé, oyé, dortoir à 6, ça sent l'urine imprégné dans la (magnifique) moquette bleu roi qui prône dans ce magnifique hostel d'Airlie Beach. En même temps pour 15 $(14 chf) on va pas se plaindre. Et on ne va surtout, mais surtout pas se plaindre du mal de dos qui accompagne le levé du sac à dos (17 kg), les 12 heures passé dans le bus (qui ont aussi servi de nuit) et de l'art et/ou la manière du contorsionnage dans les douches communautaires.

Je suis terrible, je commence par le pire, mais mon côté gémeaux et en pleine effervescence. La contradiction entre un voyage à l'aventure et les commodités d'usage dont je vais devoir m'habituer.

Petit retour en arrière pour vous commentez les débuts de mon aventure. Samedi, arrivé à Cairns ou j'ai retrouvé Bea (un espagnole avec qui je suivais mes cours à Sydney). J'ai toujours de la peine à me dire qu'en allant dans le nord , je trouve la chaleur... Le monde à l'envers, quand j'étais petite, pour moi, les Austaliens avaient la tête à l'envers puisqu'ils vivaient de l'autre côté de la terre... pffffffffffff.... et ça va pas en s'arrangeant.................

Bref, donc, Cairns: petite ville qui offre une panoplie de backpackers en tout genre; hostels, pubs, restaurants et crocodiles. La ville en soit même n'est pas très intéressante mais son centre tourne autour d'une piscine (lagoone) aménagé par la ville puisqu'il n'y a pas de plages. Il y règne une atmosphère très sympa et très jeunes... allemands & anglais sont en majorité et règnent sur la ville. (Mais que font les Français?????)

Chillé les deux premiers jours et profité du soleil et de la douce chaleur qu'il fait ici et qui contraste avec Sydney. Ensuite, deux jours d'aventure dans la « rain forest »; vélo, canoë, paysages incroyables bordent la Daentree River. J'ai la chance de croiser un cassowary, un kangourou des arbres (et oui, aussi incroyable que vrai, ils sautent dans les arbres et je l'ai vu de mes propres yeux) mais pas de crocodiles! Arrivé hier à Airlie Beach et aujourd'hui départ pour un sailing de 3 jours à white sunday, houuuuuuhouuuuuuuu.

Et voilà, déjà plus de batteries, je vous embrasse fort.

jeudi 18 juin 2009

Last moments in Sydney



La fin de mon périple à Sydney s'achève, et je dois bien avouer que je suis nostalgique de quitter cette ville. Cette semaine a été éprouvante et pour la première fois depuis que je suis ici, aujourd'hui je n'ai: RIEN FAIT! Hummm, ça fait du bien, et la petite sieste de milieu d'après-midi avec la pluie qui tombe dehors était un vrai bonheur.

Mon anniversaire était mémorable, je dirais même qu'il a eu un franc succès: Apéro dans ma maison avec plus d'une vingtaine de mes compagnons d'infortunes suivit d'un restaurant à Surry Hills et pour finir en beauté, dansé jusqu'à pas d'heures au fameux: Side Bar un lundi soir! Pour couronner le tout, j'ai même eu droit à un gâteaux (avec bougies svouplais) et des cadeaux. Comme quoi, c'est quand tu ne t'attends à rien que tu es le plus surpris (et quelle agréable surprise)

J'ai rencontré des gens formidables ici, et, si vous me lisez, mes « girls from Oversee », mes Auzzies friends et mes « Georgia House mates », je vous souhaite le meilleur et j'espère sincèrement que nous seront amené à nous revoir sous d'autres latitudes.
Concernant mon examen d'Anglais, je ne vais même pas rentré en matière; mon vieux cerveau, plus utilisé depuis longtemps à des fins scolaires a marché au ralenti... Bref, wathever, ce qui est sûr, c'est que dans tout les cas j'ai vraiment progressé en Anglais.

J'ai organisé la suite de mon voyage en Austalie, et samedi: départ pour Cairns (au Nord de l'Australie) où il fera beau et chaud (hahaha j'ai besoin de retrouver le soleil là), suivit d'une balade en bateau de 3 jours à White Sundays, Frazer Island et pleins de choses entre deux. Je ne vais pas me reposer: 2 semaines c'est peu pour tout ce qu'il y a ici et les distances sont monstrueuses.

A partir de samedi, la VRAI aventure commence, et, comment vous dire, je n'arrive pas à réaliser que durant les semaines qui viennent, le fait qu'il soit lundi ou samedi n'aura aucune importance. C'est excitant, intense et effrayent à la fois.

Merci encore pour tout vos messages et svp pour les anonymes signé c'est quand même plus sympa si je sais qui c'est.

Gros gros becs.


PS: PHOTOS: VIVID (festival de lumière organisé dans toute la ville durant 2 semaines), le zoo et ces impressionnants requins (svouplais pas dans la mer...), mon anni et voilà. Enjoy.
PS II: «and I say, heay heay, heay, heay, heay, I say heay, what's going on?»


jeudi 11 juin 2009

Winter in Sydney

6 degrès, pas chauffé, malade et un peu nostalgique ce soir.

Ces derniers jours ont été fort en émotions.

Un weekend magique à la Hunter Valley. Invité, j'ai brisé toutes les lois de la backpacker attitude: hôtel luxueux, dégustation de vins, restaurant gastronomique, découverte de paysages magnifiques à bord d'une voiture avec musique à coin et beau soleil et... j'ai enfin vu des kaolas (trop mythiques, complément stones à force de manger de l'eucalyptus!), des kangourous, des serpents et tout ce qui fait de l'Australie un pays magnifique et préservé. (bon j'ai quand même réussi à oublier mon appareil photo... )

Revenue à la réalité et après plus d'une semaine de reniflements intenses, je vivrais l'expérience ultime du médecin, résultat: sinusite, bronchite, et voilà Emily bonne pour 10 jours d'antibiotiques!

Je vis ma dernière semaine de cours, c'est horrible comme le temps passe vite. Déjà 3 mois que je suis ici. Je me suis attachée à Sydney, à ma maison, à mon école et je suis déjà nostalgique de quitter tout cela dans +- une semaine. Ensuite, l'aventure m'attend; je me lance dans 2 semaines de voyage en Australie (pas encore d'itinéraire précis, ceux qui me connaissent savent à quel point je suis nul: entrain de stresser car rien organisé et maintenant que l'échéance est à son comble j'ai un million de trucs à faire – il y a des choses qui ne changeront définitivement jamais) enfin la loi du stress elle m'a toujours bien servi finalement. Et j'oubliais, mercredi prochain mon examen, croisez les doigts pour moi, c'est vraiment pas dans la poche.

Lundi, je fêterais mes 29 printemps loin de mon clan - vous me manquez.
Mais, cette expérience m'apporte tellement, que je ne peux que la souhaiter à tout le monde. Lorsque ton coeur se serre tellement de vivre des moments magiques, différents et inoubliables que tu te sens plus vivant que jamais. Même la nostalgie et un mal qui fait du bien (les grands romantiques comprendront)
Je vous embrasses tous très très fort et joins quelques photos de Sydney et des restes de ma dégustation de vins et de bières ( Les blue tongue je les ai vu en vrai de vrai!! Voui, voui)



PS: si vous voulez me joindre pour des questions sur le voyage laissez moi votre adresse mail et je prendrais contact avec vous.

jeudi 28 mai 2009

Des panneaux comme s'ils en pleuvaient

Australia, I love u

Rien à voir

Parce que nous sommes toutes les mêmes (et qu'un peu d'auto-dérision n'a jamais fait de mal à personne), que la mode et aujourd'hui quasi universelle et globale, une petites pensées pour mes ladies-slim addict. J'ai bien rigolé quand je l'ai lu l'article ci-dessous dans le métro en rentrant de mes cours. Je vous retranscris un extrait, enjoy...

« Ever since Katie Holmes strutted down a New York sidewalk in a pair of loose denim jeans with rolled-up cuffs, distressed knees and ankle boots, girls have been trading in their skin-tight franken-jean (that make you walk like Frankenstein's monster) for the comfort of the boyfriend jean.
(...) No one should have to put on their clothes usnig a coat hager and the help of 50 Olympic weightlifters.
And as if she hasn't inflicted enough physical pain on herself, the average female then adds high hells and a push-up bra.
Why not just add a cron of thorns and flagellate wiht a whip while we you are at it, girls?
You are probably looking at an uncomfortable woman right now, with pinched red feet spilling out of her stilettos.
Yes, it is as painful as it looks, but there is no transport authority sign that says: « please offer a woman with stupid shoes and skin tight jeans a seat ».
She probably can't sit down in those jeans, anyway. (...)
Even skater boys, who you'd think would want ease of movement, are wearing strides tighter than Baryshnikov ballet leegings.
Lucky for them, boys seem to slink into them without too much hassle because they have no arse and thighs. (...)
We fell fat and bloated when we can't slip on your jeans because, these days, your pants are slimmer than ours.(...) »

Mx news paper, May 20, 2009 (l'équivalent de notre bon vieux Matin Bleu)

dimanche 24 mai 2009

Un dimanche parfait à Sydney

A force d'être sans arrêt avec du monde, mes gènes Lugon et leurs intarissables sauvageries commençaient à se faire sentir. C'est donc, en un dimanche solitaire, ensoleillé et automnal, que je pars découvrir des coins magnifiques de sydney.
Je commence avec un petit marché (très joli, très « Kraft » attitude) dans le quartier des Rocks, qui est le plus vieux, le plus authentique et qui a la chance d'avoir un semblant d'histoire. Impossible de passer à côté de l'opéra sans s'enthousiasmer une fois de plus devant ces courbes hors du communs (et je ne m'en lasse pas), ensuite, et une fois n'est pas coutume, je me retrouve dans le jardin botanique de Sydney (non comparable à mon très chèr Montriond mais on va faire avec!!!), c'est incroyable, et c'est ce qui me plaît dans ce pays, en pleine ville tu te retrouves dans un jardin magnifique et immense, avec des oiseaux exotiques, une végétation luxuriante et prospère, des petites bêtes de toute sortes et, pour le clou du spectacle, je me retrouve à la tombé de la nuit (heay oui, c'est l'hiver le soleil se couche à 17:00 maintenant, sniff) et j'entends tout les animaux qui s'activent à cette heure ci – j'ai donc l'impression d'être en pleine jungle alors que les gratte-ciel pointent leurs bout de toit à porté de vue.

Sinon, je suis tellement amusée par les panneaux d'interdictions Australiens que je les prends en photo (à venir sur mon blog) mais cette fois je n'en revenais pas et ça m'a fait bien rire:


Bref, je finis ma journée dans un bistrot avec le journal du jour, un bon thé et un muffin pomme-cannelle. Elle est pas belle la vie?



Elle est magnifique et le temps passe à une vitesse incroyable, je ne commence que maintenant à explorer des quartiers super cool et beaucoup plus underground (Paddigton, Oxford, Surry Hills, New Town...) et aussi à connaître quelques « Aussie Fellaz ». Je vais profiter au maximum de mon dernier mois ici.

Vous embrasses fort, miss u all.

lundi 18 mai 2009

No comment

Après 3 heures de recherche acharné, j'ai enfin trouvé comment insérer un diaporama, du coup je me lance dans un ego-trip pas possible....Me, myself and I. Enjoy...

samedi 16 mai 2009

Melbourne la Belle, version texte (haargh faché avec ce blog!!!)

Hahaha contente Emily!!! Quand l'avion devient aussi simple que de prendre un bus, votre reporter trans-(beaucoup de mers) dit merci au Commonwealth et à la bonne idée de notre chère et tendre Queen de n'avoir jamais instauré de frontière en Australie. Pas de douanes, pas de bagages, c'est donc réellement 1:40 (dont 1:30 de vol effectif) après notre départ que nous arrivons à Melbourne: la Belle Alternative.
Cette ville va m'offrir quelques belles surprises :Europe, malaise, artistique, alternative - du bien, du moins bien, mais surtout un excellent week-end avec 5 amis de voyage. Nous arrivons samedi matin, et nous allons enchaîner les visites durant 3 jours. Centre ville, journée du zombie (j'ai pas trop compris), bibliothèque, Chinatown, musée de l'immigration (très bien), plage, port et « a couple of beer » pour finir les journées.

Mon bio-rythme est définitivement faussé. L'automne se transforme en hiver, le soleil se couche à 17:00 et Melbourne est encore plus froide que Sydney. Comme tout endroit habituellement chaud, les radiateurs sont une denrées extrêmement rares dans ce pays; on prend donc les habits les plus chauds et on essaie de ne pas se plaindre la nuit grelottante sous la couette.

Mis à part cette petite parenthèse climatique, mon voyage se passe toujours très bien. Le temps passe à une vitesse incroyable, dire qu'il ne me reste plus que 4 semaines de cours! Et j'ai l'impression de ne découvrir que maintenant la face caché de Sydney et ces quartiers décidément très bobo et branchés ( Surry Hills, New Town...)

Concernant la vie en communauté, c'est pas tout les jours faciles: compromis, patience et ouverture d'esprit doivent être au top à tout moment de la journée (je commence à fatiguer... surtout après mettre fait voler mon chocolat (le lindt avec les noisettes – mon préféré), mon fromage et quelques autres denrées moins importantes) mais voilà, je voulais de l'aventure et du changements et bien j'ai gagné la médaille.

Il est 20:00 et je dois bien vous avouez qu'avec la fraîche nuit qui c'est installé, je me ferais bien une bonne fondue aux tomates.............hhaaaaaaaaaaaaaaaaaaa.........fromage, pourquoi me manques-tu tant????

Je vous embrasses fort, miss u everybody (m'en vais manger un burger, beurk)

PS: j'ai toujours des problèmes avec ce blog, je suis donc obligé de mettre le texte et les photos dans deux messages distincts...sorry...

vendredi 15 mai 2009

Melbourne la Belle




















mardi 28 avril 2009

Impressions du moment

Bijour, bijour,

Cher lecteur, chère lectrice (si il y en a ...) vous êtes priez de me laisser vos commentaires puisque j'ai l'impression d'écrire un blog dans le vide – non consulté et donc, non commenté. Je suis donc relativement fâché vis à vis de l'attention que vous portez à mon étalage www.%%%%%%%%%%.com de ma vie loin de vous...

En parlant de ma vie, je dirais qu'elle va plutôt bien. Les charmes de Sydney ne me sont pas indifférents et je dirais même que je m'y sens comme un poisson dans l'eau.
Quelques points laissent cependant place à une certaine nostalgie de ma bonne vielle Europe: Interdiction de manger (une pomme!!!!!!) dans le bus, interdiction de boire une bière dans la rue, interdiction de ceci de cela, un état policier très stérile. D'un autre côté, tout est très propre, bien entretenu, comme le prouve la photo ci-dessous il y a même des barbecues (pas dignent de Vidy) qui trônent à chaque coin de plages; pas besoin de charbon et de tout le tralala, tu appuies sur un bouton et v'la ta saucisse au kangourou (déconseillé) est prête.

Deux mondes remplissent mes journées : l'école (une classe de 8 personnes dont 7 filles) très tranquille et donc très studieuse (je sais – mauvaises langues – j'ai pas l'habitude de cela mais ça me permet de vraiment « focuser »sur l'anglais), le soir, je rentre dans mon deuxième monde: la Georgia House – résidence pour étudiants – du coup là il y a 70% d'homme et l'ambiance est très, comment dire, festives. Chaque soir je voyage entre l'Italie, le Pakistan, l'Espagne, la France, l'Arabie Saoudite, ect. Les conversations s'entremêlent et c'est avec plaisir que je bois du vin (Australian) en mangeant mon bout de Gruyère. J'ai également mon pote de Vevey qui est arrivé en même temps que moi et qui est un peu la famille ici, puisque nous sommes dans le même bain et que nous pouvons partager quelques expressions bien de chez nous.

Concernant les week-ends, ils sont plus que chargés; sorties, balades, plages, musées, envie de tout faire donc le repos sera pour plus tard, je finis mon dimanche soir sur les rotules!!
Samedi prochain je pars à New Castle fêter l'anniversaire de ma pote Espagnole béa et le weekend d'après Melbourne du samedi au lundi – bon programme cependant mon budget y prend un sacrés coup.

Mon petit coeur va bien, il se remet enfin de ces émotions passés et ma confiance en moi remonte dangereusement! Pour les inquiets, sachez que je me sens vraiment bien ici et que j'ai bien fait de partir et de prendre la décision de faire cette école à Sydney. Tout les matins, j'ai le sourire et j'apprécie chaque minutes qui passent (j'ai d'ailleurs parfois un sourire niait au bout des lèvres, juste parce que je suis heureuse sans raisons – et ça c'est la clef du paradis!).
Évidement, si vous, mes amies, ma famille, pouviez vous teleporter ici je serais la plus heureuse des femmes de la terre (bien qu'il me faudrait aussi un beau mari, 3 enfants, un job qui me plaise...).

VOUS ME MANQUEZ BEAUCOUP et j'espère que vous allez tous bien. Mis à part cela ça fait un peu peur cette grippe du porc... faite attention à vos assiettes et à vos fréquentations!

Je rencontre quelques problèmes avec ce blog, je vais donc me contenté de mettre un mix de photos non commentés (mais je réponds volontiers aux questions si il y en a)

Vous embrasses fortttttttt

Various Sydney, Surf, Bondi, Manly












jeudi 16 avril 2009

Surf Camp, whouaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa

3 jours de surf - ça forme un homme; 3 jours avec des suisse allemands - ça forme une énorme ouverture d'esprit; et finalement, 3 jours avec pour compagnie des requins embusqués - ça forme le yogi qui est en vous.

Pour résumé, le surf c'est 10 secondes de bonheur pour 15 minutes de bataille acharnée avec la mer. Incroyable comme elle est violente. Entre les courants, les vagues, le transport de la planche (qui doit bien faire 7 kg) et tout cela en espérant ne pas se faire emporté par un vague un peu trop forte, ben c'est vraiment du sport. Résultat: des bleus partout, des sacrés courbatures mais aussi et surtout, un magnifique weekend, un sport vraiment cool et un contact direct et intense avec mère nature.

C'est donc vendredi que nous partons gaiement de Sydney pour un parc national à 7 heures de bus (vers Byron Bay).

C'est le camp de ski par excellence. A ma plus grande surprise, je réalise que les suisses allemands sont en phase de coloniser l'Australie (sur un groupe de 30, 20 personnes viennent de mon tendre pays) bref c'est pas grave, la connaissance des autochtones se fera une prochaine fois!

Au programme: réveil à 7:30, 2 heures de surf le matin, 2 heures l'après-midi. Tout cela ponctué de pauses et de toasts...

Finalement, j'arrive à tenir debout quelques secondes sur ma planche mais c'est déjà pas mal et la sensation est vraiment cool. Je pense que je réitérerais l'expérience durant mon voyage.

Je vous l'avais promis. La voici, la voilà, la photo avec la magnifique combinaison!

J'étais obligé de la mettre celle-ci, tellement chliché avec le beau surfeur Australian...


Daily life in Sydney


Venez visiter mon quotidien à Sydney

Une belle soirée d'automne dans le quartier des Rocks

Flou artistique, I try (c'est pas encore gagné)


C'est un hall où il y a beaucoup de town (pouki, pouki, pouki)


Wynard parc où je chille durant ma pause de midi


Mon chemin quotidien dans la City


Ma MAGNIFIQUE résidence ("I say Georgia, ... on my mind")


Le hall communautaire, très calme ce matin


Moi, très inspirée...qui joue à MacGyver