samedi 9 janvier 2010

EPILOGUE, TIPS, ADVICES FOR A 9 MONTHS BACKPACKER TRIP IN AUST-ASIA

English version'll available ASAP. One love.
PRELUDE

Incroyable, magique, démentiel, inédit, wouaaaaaaaa, pas assez d’adjectifs pour épiloguer un voyage comme celui-ci.
Avec une pointe d’humour, un petit cynisme et un recul que je n’ai toujours pas, je vais essayer de tirer le bilan de ces 10 derniers mois.

Mon background financier me pousserais à faire des tableaux, des statistiques, des calculs et quelques moyennes mais mon penchant littéraire risque de prendre le dessus. Enfin, vous qui me connaissez, vous savez que le mix et la confusion ont toujours été des états de faits dans ma vie, que j’assume aujourd’hui pleinement. Au diable la logique, la diction, l’humour, l’humeur, voici mon voyage :

LE RÊVE & L'ESPRIT DE DECOUVERTE

Ouchy, juin 1997 : Un bus Badan. Rien de plus standard. Et pourtant. Dix-sept ans, trois p’tites pisseuse qui trépignent d’impatiente à l’idée de partir seule en Espagne. L’excitation, la découverte, le risque, les odeurs, les couleurs et tout cela pour arriver à… Lioret Del Mar ; et oui, nous aurions pu faire plus exotique, mais tout de même. A partir de là, plus rien ne pouvais m’arrêter dans ma quête de découverte. Réaliser qu’en dehors de la Suisse des gens vivent, mangent, travaillent, dansent, réfléchissent et pensent différemment et que pourtant (je sais, c’est extrêmement bateau, mais c’est vrai) tout le monde rient et pleurent de la même façon. Où se trouve donc la limite ? Pour moi, elle n’existe pas. Un passeport avec la croix-blanche, de l’huile de coude pour mettre de l’argent de côté et une petite dose de courage et le tour est joué.
L’Egypte, le Maroc, la Tunisie, les Seychelles, les Maldives, le Costa Rica, Cuba, le Mexique, la Côte Ouest des Etats-Unis, New-York onze fois, l’Italie, l’Espagne, la Grèce, le Portugal, l’Allemagne, la France, la Turquie, la Tchéquie, l’Angleterre, ect. Je ne pouvais m’arrêter là. Le syndrome du voyageur m’avait déjà frappé sans antidotes sur le marché. De là n’acquît un rêve, celui de faire le tour du monde, non en quatre-vingts jours, mais avant mes trente ans.

DE L'ENVIE A LA TROUILLE

Un travail bien payé, aucun prêt à la banque, pas d’enfants, pas de mari et un quotidien qui manquait foncièrement de piquant, il ne m’en fallait pas plus pour mettre mon plan à exécution.
N’ayant jamais voulu rechercher le sens caché de ma vie ou la voix de la sagesse divine, ou encore le Buddha qui sommeil (est-vrai ?) en chacun de nous, ce voyage se voulait simplement du domaine de l’exploration et c’est donc naturellement que mon amoureux de l’époque devait faire parti de l’aventure. Australie, Asie du Sud-Est et Amérique du Sud, voilà le plan en été 2008. Ce que tout le monde sait déjà, mais qui, lorsqu’on le vit éveille toujours quelques surprises est que les choses ne se passent jamais comme prévu dans la vie…

Automne 2008 : mon copain me quitte
Hiver 2008 : Putain je fais quoi ????????
Janvier 2009 : au fond du trou la Mily.
Suite de janvier 2009 : le cœur carré-bossu, des crises d’angoisses, des insomnies : j’veux pas partir seule !!!!!!!!! Où plutôt - je reformule : j’ai une trouille bleu de partir seule !!!!!!
Fin janvier 2009 : il FAUT que je vive mon rêve
31 janvier 2009 : changement de plan pour me donner le courage voulu : faire une école de trois mois en Australie et continuer en Asie du Sud-est par la suite.
1 février 2009 : je flippe
2 février 2009 : je flippe beaucoup
26 février 2009 : je flippe à mort
9 mars 2009 : je suis au bord de l’apoplexie.
7 janvier 2010 : je ne remercierais jamais assez Seb de s’être tiré dans sa montagne, me laissant la chance ultime et inespérée d’avoir bourlingué seule durant 9 mois et d’avoir rencontré des gens fabuleux, vécu des expériences hors du commun et aussi d’être devenue une adulte bien plus forte que je ne l’aurais jamais soupçonné. (Au fond, je l’ai peut être trouvé mon Buddha…)

C'EST BRUT - C'EST FACTUEL - C'EST BEAU
$$$

Parlons argents, on me pose toujours les mêmes questions donc voici les réponses, mes comptes en banque (vides) n’auront ensuite plus aucuns secrets pour vous :

30'000 CHF = Budget total (le prix d’une voiture, et même pas la plus belle)

2'000 CHF = billet d’avion : Genève – Londres – Bangkok – Sydney – Singapour – rien – Bangkok – Londres – Genève avec Quantas (compagnie Australienne à la nourriture insipide)

4'700 CHF = Le coût de 3 mois d’école à la ACE pour passer l’Advanced Certificat

100 CHF par jour= budget tout compris (avions, transports, logements, nourritures, loisirs, etc.) en Australie durant 3 mois et demi

50 CHF par jour = budget tout compris (avions, transports, logements, nourritures, loisirs, etc.) en Asie du Sud-est durant 6 mois

Plus tout les frais avant le voyage : vaccins, sac, médicaments, moustiquaire, assurances, restaurants et bistrots avec tout les ami(e)s qui vont terriblement te manquer avant ton départ.

Avec ce budget là, je me suis fait plaisir, particulièrement en Asie. Sachant également que mon quotidien était fait de dortoirs, de buses locaux et de petites guest houses rudimentaires. Le système D, un bon marchandage ainsi que beaucoup de patience peuvent faire varier le budget du simple au triple.

ITINERAIRE

En exclusivité vous avez le droit à la « MAP par moi »


Rigoureusement remplie dans mon journal au fur et à mesure des mois, voici un résumé des pays visités. Comme vous pourrez le constater, ni géographie drastique, ni ordre logique, ni même un semblant de lien entre les frontières. Une trajectoire uniquement dictée par mes envies du moment, les rencontres faites sur la route, les maladies de passages ainsi que les petits enquiquinements de parcours. De toute façon, et tout les voyageurs vous dirons la même chose, inutile de prévoir un voyage comme ceci de A à Z, car vos plans changeront dès la première semaine….

275 jours de voyages. Départ le 10 mars 2009. Retour le 15 décembre 2009.

Dans l’ordre chronologique :

1. Thaïlande – Ko Samui, Ko Pha-Ngan

2. Australie – Sydney, Melbourne, Hunter Valley, Wollongong (…), Cresdner Park, New Castle, Cairns, Airlie Beach, Whitesunday, Hervey Bay, Fraser Island, Brisbane

3. Singapour

4. Indonésie (Java, Lombok, Bali)

5. Malaisie

6. Thaïlande – Phuket (brrr – pas bien), Ko Phi Phi, Railay (magnifique)

7. Cambodge

8. Thaïlande (Chang Mai – Nord), BKK, Ko Pha Ngan, Ko Tao

9. Viet Nam

10. Laos

11. Thaïlande – BKK

12. Singapore

13. Les Philippines

14. Thaïlande

15. Hong Kong

16. Thaïlande

17. Londres

11 pays en 9 mois. Tout les pays mon plu de façon diverses et variés. Mes coups de cœur se portent cependant sur le Vietnam et l’Indonésie. C’est subjective, c’est beau, c’est bon, c’est exquis.

MIX & CONFUSION

Du tout du rien, les moments qui ont fait mon voyage.



26 atterrissages et décollages, déconseillés pour les peureux. Des avions à hélices aux check-in sans détecteurs de métaux ; les vols internes se sont parfois transformés en parfaite bouffé d’adrénaline. Enfin, un spécial big up à AirAsia qui m’a permit de voyager à moindre coup. Dépensé 2'615 CHF pour les vols internes.



197 heures passée dans les buses, soit l’équivalent de 8.2 jours, soit comme si j’avais passée une semaine et un jour sans interruption à me casser le dos et à écouter toute mes musiques préférés entre les poules et les rideaux roses des buses Thaïlandais « VIP », hihi.

LES INOUBLIABLES

La route de Sydney à Hunter Valley sous un ciel Australien bleu Azure dans une décapotable à tailler la route avec un Sydnésyder, la musique à coin et le cœur léger.

Mes 29 ans à la Georgia House (Sydney) avec des gens incroyables et des rires pleins les murs.

Les mercredis soir live-act au SydeBare (Sydney). One love. (« and what’s going on, and I say ...”)

L’île de sable de Frazer Island (Australie), son camping sauvage, ses paysages surréalistes et la meilleure équipe possiblement imaginable.

Mon dernier soir à Sydney avec mon crush Australien.

La délectation d’une semaine grand luxe chez mon ami Patrick à Singapour.

Les pouvoirs magiques des Gilis Island avec Ilinca et Igor.

Le lever du soleil à 5 heures du matin à 5 degrés du volcan Bromo à Java. J’en ai les larmes aux yeux rien que d’y penser.

Les ruines de Borobudur (Java) au coucher du soleil entrain de jouer les stars.

Les Cameron Highlands (Malaisie) entrain de déguster du Gruyère avec mes parents surplombant les champs de thé de cette région insolite et magique.

Une journée de grimpe sur des falaises féériques surplombants la mer à Railay (Thaïlande)

L’endroit le plus mystique et effrayant de mon voyage, le palace abandonné au sommet du Bokor (Cambodge). Incroyables sensations.

Le snorkeling entre des minis-requins sur l’île de Ko Tao (Thaïlande)

Saigon et son dépaysement profond entre ces milliers de millions de deux-roues.

La Baie D’Along pour la nostalgie-romantique que ces paysages inspirent.

Hanoi, ses arnaques, ses fêtes et son dynamisme.

Le calme et la béatitude de Luang Prabang (Laos) où j’ai passée quart jours totalement seule en pleine sérénité.

La déchéance et la controverse du Tubing de Vang Vien (Laos) (“I have the feeling, houhou, that tonight’s gonna be …”)

Mes débuts (et fin) de carrière à la télévision Thaïlandaise.

Une dégustation de Beaujolais Nouveau à Singapour après des mois d’abstinence forcé de vin. Délectant.

La contemplation de la galaxie, refaisant le monde d’une plage paradisiaque des Philippines.

Ma dernière nuit à Hong Kong avec mon crush Suédois.

Et des milliers de rencontres, de trecks, de plages, de fêtes, de surf, de cynisme, d’alcool, de rires, de buses, de pleurs, de découvertes, de retrouvailles, d’amour… et d’eau fraîche.

Mais même si le cerveau à tendance à ne se rappeler que des moments positifs, j’ai aussi vécu des moments durs, voir choquants, mais surtout formateurs :

Crises d’angoisses à Melbourne, et le pire c’est que je ne sais toujours pas pourquoi - quand le corps est plus fort que la raison.

Une agression au couteau durant la nuit pour me voler mon sac à Chang Mai. (Plus de peur que de mal, mais perdu à jamais ma vulnérabilité et ma naïveté)
Plus que l’agression en elle-même (tu ne réalises pas vraiment ce qui t’arrive sur le moment) c’est le lendemain que cet incident à pris la pire des formes. Après des heures au commissariat de police, ayant dormi 2 heures la nuit précédente, on me fait revivre trois fois la nuit d’avant. Je n’ai craqué seulement, lorsque le soir d’après, et n’ayant rien mangé depuis 24 heures, je me décide à aller manger un truc. Paralysée par la peur de me balader seule la nuit et revoyant mon agresseur à tout les coins de rues, j’avise une pizzeria lugubre en face de ma guesthouse. Lorsque la tranche de pizza ignoble arrive devant moi à la lueur des néons morbides, c’est dans une crise de larmes que je m’effondre, observant un couple amoureux à côté de moi, et pleurnichant sur mon sort de me dire « putain, c’est tellement plus facile quand tu es deux… »

Enchainons sur les maladies, ces petites bactéries qui te pourrissent la vie durant ton voyage et qui te retardent dans tes tronçons, et quand tu es vraiment très malchanceux (comme moi) et que pour une question de visa, tu dois quitter un pays avec une tourista super puissante dans un bus de nuit, ben là tu l’a ramasse comme jamais.
L’aire conditionnée m’a rendu malade presque tous les mois. Refroidissement, bronchites, sinusites. Mais rien n’est comparable à ma gastro attrapé au Laos, où, après des pointes à 39 de fière durant trois jours, j’ai finalement finis à l’hôpital. Comme toujours plus de peur que de mal. Et peut être encore quelques petits souvenirs ramenés en suisse…

Et tout ces moments pas faciles où tu arrives dans une nouvelle ville, seule, au milieu de la nuit et où tu as intérêt à ne pas paniquer, avec un spécial big up à Manille.

Mais ces moments font par-entière de mon voyage. Je ne les renies pas et je m’estime plutôt heureuse de n’avoir rien eu de plus grave. Ils m’ont beaucoup appris sur moi et m’on rendu bien plus forte.

VOYAGEUES TU ES, VOYAGEUSE TU RESTERA

Après quelques mois avec un sac à dos pour seule ressource matérielle, tu développes des automatismes bien différent de ton quotidien. Et tu te sens une vrai backpackeuse devant l’éternelle quand…

… Tu t’es corrompue et que tu as finis par acheter un horrible sac en jute (très pratique, soit dit)

… Tu as six cartes SIM qui traînent dans ton porte-monnaie

….Tes poignés sont bordés de bracelets de toutes les couleurs, chacuns représentants un endroit qui t’a touché (mais que tu n’aurais même pas acquit durant ton adolescence au Paléo !)

… Tu portes une horrible liquette « in the Tubing Van Vieng » (et tu t’en fou !)

… Ton sac à dos commence à avoir des trous

… Tu as déjà cassée (ou perdu mais celles-ci arrivent dans une autre catégorie) 5 pairs de schlaps

…Tu ne prends plus de coup de soleil

… Tu marchandes encore lorsque tu trouves un bungalow flambant neuf avec de la vrai literie propre et blanche, une TV et un mini-bar pour 7 CHF la nuit

… Tu connais les meilleures places où t’asseoir dans le bus

… Tu n’a plus aucune notion du temps (on est en novembre ou en décembre ? et inutile de parler des jours de la semaine)

… Tes jambes ressembles à celles de Nicola Hulo, burinées, coupées, pleines de plaies et de piqûres de moustiques

… C’est la 11ième fois que tu te retrouves à Bangkok, et que tu troques tes affaires avec les marchands de Kho San

… Tu as testé les bières locales de tous les pays

…. Tes standards d’hébergements te permette d’être heureuse dans un chambre sans fenêtre avec un petit lit en fer mais propre

… Tu te fais au moins 1 facebook friend par jour et que tu te donne des rendez-vous via ce moyen de communication

… Tu appels toujours ta maman quand tu es malade

… Tu partages ta chambre (pour des raisons financières bien sûr ;-) ) avec des voyageurs que tu connais depuis une heure

… La mémoire de ton ordinateur portable est saturée par toutes les spots que tu as immortalisés

… Tu chantes à tue-tête sur les classiques d’Oasis et de Bob Marley… hummmmmm ?!

….Tu sais dire « santé » en 20 différentes langues

… Tu peux dire avec certitude si ton nouveau copain voyageur vient de Londres, de Liverpool ou de Manchester

… Tu connais exactement LA bonne fille d’attente pour passer le contrôle douanier

… Tu ne te plains plus

… Tu ne pleures plus

…Tu as envie de meubler ton appartement de 20 lits-superposés une fois rentré à la maison

… Tu n’arrives plus à dormir sans bruits ambiants

… Tu demandes à ton voisin dans le M2 où il/elle va et si il/elle veux aller boire un café ou une bière

… Tu as l’impression de vivre dans un château lorsque tu te retrouves dans ton appartement Lausannois de 80 m2.

Bref, tu te sens une vrai voyageuse quand tu n’a plus envie de rentrer à la maison.

MES AMIS FIDELES, LES INDISPENSABLES DU VOYAGES

Finalement, quelques objets clés deviendront vite tes meilleurs amis. Partie avec un sac de 20 kg, je suis revenu avec 15, amplement suffisant pour vivre et être heureuse. Mais sans ces quelques objets les choses auraient été bien plus compliqué…Dans l’ordre d’utilité :

L’ultime, le plus important, le seul, le vrai. L’objet magique : le passeport

Deux cartes de crédit. Une que tu gardes sur toi et l’autre que tu laisses dans ta chambre, planqué dans un renfort de soutien-gorge

Un I Pod et un coussin gonflable, indispensable pour les heures passée dans les transports

Une trousse à médicaments, avec anti-malariques, antibiotiques, premiers secours et tout pour les petits bobos. Ils m’ont bien souvent sauvé la vie.

Un bon Lonely Planet

Des bouquins à échanger presque partout

Un téléphone portable (optionnel)

Une jaquette en cashmere qui ne prend aucune place dans ton sac mais qui est ton meilleur ami dans les avions, buses et au sommet d’un volcan

Un calepin et un stylo, pour les adresses Facebook, les bons plans, les taux de changes, ect

Un couteau suisse et une cuillère (pour les yogourts dans les stations services ;-))

Des mouchoirs (TRES important), un anti-moustique 80%, une moustiquaire (optionnel), un sac de couchage, un sac à viande (sorte de sac de couchage en coton, extrêmement pratique lorsque la literie te donnes juste envi de te jeter par la fenêtre !), une taille d’oreiller, une serviette en microfibres, des pinces à linges pour étendre ton linge avec une corde, une chaîne en acier pour bloquer ta porte, des cadenas, une torche (pour les fréquentes coupures d’électricités) et beaucoup de flegme pour tout les imprévus !

Tout le reste est achetable et troquable sur place. Mais bien sûr, ne fait pas l’impasse sur une bonne paire de basket et un maillot de bain.

Un journal de bord, pour ne jamais oublier et tout relater


LE MOT DE LA FIN... SI FIN IL Y A

L’exercice le plus compliqué de mon voyage. Tirer des conclusions objectives. Je ne saurais comment relater le bonheur que m’a apporté ces mois de voyages, sans tomber dans du mélo.

Impossible de ne pas citer les gens rencontrés sur ma route. Les Australiens, peuples d’anciens prisonniers aux tempéraments relax et amicaux. Les Asiatiques d’Asie du Sud-est, du dynamisme des Vietnamiens à la nonchalance des Laotiens en passant par les convenances rituelles des Thaïlandais ; un dénominateur commun : l’humilité, la pudeur, la gentillesse et la chaleur de ces peuples.

Le tour du monde fait grâce à la diversité des voyageurs rencontrés sur mon chemin et l’esprit de solidarité incontestable qui s’établit entre nous. La tolérance qui s’insinue naturellement avec les amis de passages. Beaucoup de gens pensent que les relations de voyages sont très éphémères, je ne suis que moyennement d’accord avec cela ; sortis d’un contexte spécifique, les rencontres deviennent de plus en plus enrichissantes, de plus en plus profondes et superficielles. Paradoxale ? Bien sûr, on prend ce qui nous plait et on trace notre route pour les autres, et nous sommes tous les même, néanmoins tu te retrouves avec des gens dont tu n’aurais jamais soupçonnée un jour partagé un Pad Thai.
J’ai rencontré des gens extraordinaires, de l’étudiants Anglais au pasteur retraité Irlandais, j’ai des anecdotes et des histoires à remplir des générations de livres de comptes.
Des jeunes, des vieux, des riches, des pauvres, des beaux, des moches, des estropiés de la vie aux fils de riche qui voyagent avec l’argent de papa maman, tous, je dis bien, tous m’ont apporté quelques choses, m’ont fait réaliser une évidence, m’ont enseigné, m’ont rempli ma vie d’une histoire de plus et donc d’une expérience nouvelle. ONE LOVE pour tous les gens qui ont croisé mon chemin rendant cette expérience inoubliable et intense (et vous êtes bien sûr invité chez moi si un jour vous passez par la suisse)

Bêtement, anti-intellectualisant, si je ne devais écrire qu’une phrase je dirais ceci : mets tes peurs de côté, arme toi de courage, vis tes rêves, échappe toi de ton quotidien, explore, découvre, aime, laisse toi aller, pleures, angoisses, lâche-toi, crie, PUTAIN VIT. Voilà, et cela de la manière qu’il te plait, pour moi ça aura été ce voyage pour toi il s’agira d’autre chose, mais tout est possible si tu mets les chances de ton côté. (Houlala je pourrais presque bientôt aller coacher les voyantes de MCM…)

Et un p’tit souvenir pour la route, moi qui me perd toujours…


PS II: Un autre blogue est en cours de préparation, si vous avez aimé me lire suivez moi encore pour de l'insolites, des réfléxions et quelques proses Emilyennes. A suivre ici.
PS: Un énorme big up à ma sista qui m'a énormément aidé durant tout mon périple (je te revaudrais cela), à ma famille, mes amis. Vous aimes fort, à jamais dans mon coeur, peu importe où le vent m'emportera

4 commentaires:

  1. Yo sista! Il t'aura fallu le temps mais ton épilogue est incroyable! Merci pour le big up, ça fait plait plait!

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  2. Emily!!! you must edit all this stuff at least in English as it looks very interesting. I try work out French but I'm still learning fucking English!
    I enjoyed a lot in Gruyere and Lausan with all of you. Thanks for everything
    See u my friend!!
    Aitor

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  3. Oui c'est vrai j'ai mis du temps pour mon commentaire, mais j'arrive pas à me faire à l'idée que je ne lirai plus tes aventures autour du monde... Par contre je suis tellement content de t'avoir retrouvée en pleine forme après tout ces mois de bourlingage. Ton commentaire final, "forrmmiddable" comme avait dit l'autre pour ces bons voeux de nouvel an, si tu ne te souviens plus qui c'était, je te donnerai la réponse.
    Gros gros becs et je me réjouis de tes prochaines aventures

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  4. Haha merci! Qui se cache donc derrière anonyme et formmmiddable???
    Becs,Emily

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